1. Scénariser l’histoire
Lorsqu’un auteur contacte un illustrateur, il est évident dans un premier temps de lire l’histoire et d’en comprendre les enjeux. Cette première étape permettra par la suite de faire un pré-découpage du texte en annotant les points clés à annoter.
Il arrive que l’auteur ne fournisse que quelques de ses attentes pour les diverses scènes de l’histoire. L’étude de ses remarques permettra de faciliter les futurs échanges avec l’auteur et de proposer des idées fidèles à ses intentions.
Ce chemin de fer permet alors de répartir les illustrations équitablement dans l’album. Cet outil permet ensuite de faire un choix sur les scènes qui nécessitent d’être dessinées.
fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer_(édition)
2. Adaptez les illustrations à la cible.
Les livres jeunesses s’adressent à tous types de tranches d’âge, c’est pourquoi les illustrations se doivent de parler à la cible visée. Les dessins doivent être compréhensibles et ne pointer que l’essence même du message que l’on souhaite transmettre. Ceci afin de laisser une part à l’imaginaire. Une fois la cible déterminée, il est important de connaître le style qui lui convient.
www.elleographic.com/a-qui-sadresse-lalbum-jeunesse/
3. Créer des croquis pour visualiser les scènes
Lorsque les points clés du récit sont déterminés, le style choisi, vient la phase des premières esquisses. Des coups de crayon qui laissent deviner l’esprit du futur dessin. Cette étape préparatoire permettra de visualiser le futur aspect du livre et aidera à se projeter.
4. Corriger les ébauches après un premier retour de l’auteur
Cette première structure de base ne sera pas du premier coup validée, car votre vision et celle de l’auteur peuvent différer. Ces corrections sont nécessaires pour éviter de perdre du temps au moment de la colorisation. Ainsi, il sera plus facile de modifier ou de remplacer les images.
5. L’intégration de la couleur
Les derniers retours validés, les premiers tracés assurés, on commence à introduire la couleur. Ce travail est très pointilleux et va donner vie aux esquisses. La couleur va donner l’ambiance du récit et donner vie au personnage.
L’univers va être déterminé par les choix de teintes et d’éclairage.
6. Garder une cohérence
Un des points les plus complexes, même s’il peut paraître évident, est que chaque personnage doit être facilement identifiable d’une page à l’autre. Le lecteur doit reconnaître chaque élément pour une lecture fluide. Il faut donc faire attention aux détails tels que : respecter les mêmes vêtements, les couleurs utilisées et les traits du visage doivent être logiques.
7. La création de la couverture
L’univers graphique bien maîtrisé, les personnages bien connus, il est temps de se pencher sur la couverture de l’album. Est-ce qu’on souhaite raconter l’essence du livre sur la couverture ? Ou souhaite-t-on interroger le lecteur ? Donner une touche de mystère ?
Les deux sont possibles, reste à rester fidèle à la direction artistique suivie dans le récit.
La couverture d’un album jeunesse est très importante, car c’est la première image que verront les potentiels acheteurs. Elle donnera envie d’en savoir plus et de parcourir quelques pages.